Kolkata : derniere etape

Arrives a Kolkata le 16 au matin. Nous quittons la gare en taxi pour rejoindre le quartier touristique de Chowringhee. La circulation est dense voire tres dense ! On a l'impression de ne pas voir a 20 metres devant nous tellement c'est pollue. L'air nous parait irrespirable. Mais apres une demi heure on s'habitue...

Les rues sont pleines de marchands comme ceux-la qui tous les jours montent et demontent leur stands. Ils rangent puis etalent leur marchandise avec une tres grande application. Tout est brique...au chiffon degueulasse...mais brique quand meme...

Nous pensions trouver une ville tres pauvre et delabree...C'est le cas mais perdu dans des espaces de verdure assez consequents ou les jeunes jouent au cricket. L'engouement pour ce sport en Inde depasse peut-etre celui pour le foot en France.

La pollution est quand meme impressionnante. A vous de juger : photo prise en plein jour par grand soleil !


Il y a tout de meme de beaux edifices. Certains sont doucement en train de rendre l'ame, comme beaucoup d'habitations d'ailleurs.


Les jardins de l'Eglise St John




Nous terminons notre sejour en Inde avec un sentiment mitige. Une certaine magie et folie se degagent de ce pays. Mais l'avenir semble tres complique. Pour l'apprecier il faut depasser la pollution, le bruit et surtout la misere des gens et la mendicite qui au bout de 6 semaines devient pesante. Cela vous prend a la gorge et aux tripes. Peut etre faut-il revenir avec plus d'experience pour apprecier l'Inde a sa juste valeur...

Visakhapatnam : la deception

Nous arrivons a Visakhapatnam le 12 decembre apres 14 heures train. Et la, on demande la mer evidemment compte tenu des photos allechantes du depliant de l'office du tourisme... Eh ben, on la cherche encore la plage de reve ! Resultat : hotel en plein centre, au milieu du bruit et des odeurs. On adore...c'est une question d'habitude...

Nous nous balladons tranquillement, si l'on peut dire, dans cette ville qui est quand meme plus aeree que les autres et essayons quand meme de profiter. Les gens, notamment les jeunes sont assez avenants.

Voila les pieds d'un glandeur apres un mois et demi. A suivre...

Nous sommes a la gare ferroviaire pour essayer en vain d'avoir un billet pour rejoindre Kolkata. Mis quelle idee de voyager le week-end, comme tous les Indiens. Enfin apres une demi journee d'attente et de viriles negociations, nous obtenons un billet en "liste d'attente" a 2800 roupies, ce qui est une grosse somme en Inde, plus que pour un hotel de luxe. Le principal est alors d'avoir un billet ; l'avion ne nous attendra pas.

Nous trouvions la ville assez moderne, nous nous sommes precipite dans un cybercafe...

Rassurez vous c'est le pire que nous ayons frequente. Ca vallait le detour !!

Chennai : la fatigue se ressent

Arrives le 9 decembre en compagnie de Daniel et Marius. Desoles, nous n'avons pas beaucoup de photos a vous proposer mais cette ville ne nous a pas inspires...pollution, bruit, pauvrete, indifference et en plus la pluie.

Deux photos prises dans le train entre Chennai et Visakhapatnam. Des paysages de campagne.

Nous quittons Chennai assez rapidement dans l'espoir de trouver un endroit bien calme ou se reposer, pour terminer notre sejour avant Kolkata.

Kancheepuram : petite excursion dans la cite des temples

Jeudi 7 decembre : nous partons pour la journee avec Daniel et Marius pour visiter les temples de Kancheepuram. En fait on n'en a pas vu beaucoup : fermes jusqu'a 16h !! En deux heures de trajet et beaucoup d'arrets du bus, on a eu le temps de prendre beaucoup de photos (vive le lumix !!)


Celui-la nous allons le recroiser plus de 1500 kms plus tard a Kolkata en train de cirer les chaussures. Une gueule comme ca, ca se reconnait !


Quelques portraits dont nous sommes assez fiers.


Ah...enfin quelques photos de temples...

Appreciez ! parce que c'est le seul que nous ayons visite !



Photo de famille...

Mamallapuram : peche, sculpture et tourisme.

Mercredi 6 decembre : arrivee a Mamallapuram vers 13h. Petit tour de la cite en rickshaw le temps de trouver un hotel.

Grand mur de 27 metres de long entierement sculpte

Butter ball de Khrisna

Toutes les photos qui suivent illustrent une soiree passee avec une famille de pecheurs qui nous a invites a passer un long moment avec eux.

Special dedicace pour Eric : tu vois que tu as ta place quelque part dans le monde !

Ils nous ont prepare des crevettes et des crabes fraichement peches. Un vrai delice !!




Mamallapuram a ete devaste par le tsunami. La maison de cette famille a ete sauvee par un hotel en beton qui se trouvait juste devant. Mais ils ont quand meme evacue dans l'urgence et tout perdu.

Cette une ville agreable mais nous y sommes alles hors periode touristique et heureusement !

Pondichery, souvenir des colonies...

Nous arrivons le jeudi 30 nov vers 17h apres une journee de transports harassante...surtout pour Fabrice qui a quitte Tanjore avec un petit mal de tete et de gorge et qui est arrive a Pondi avec 39,5 de fievre. Le medecin, rassurant, dit : "c'est une fievre virale ou le chincoungougna ou la dengue, je vous donne un traitement, si ca va pas mieux revenez dans trois jours..." suite dans quelques photos...

Un canal separe la ville "blanche" de la ville indienne. Canal a ne pas confondre avec les egouts. Nous n'avons pas demande a voir les egouts...

Ca, c'est de la traduction !!!

Du cote indien, la ville est beaucoup plus animee et plus interessante, en tout cas pour nous.





3 jours apres : retour a l'hopital en pleine nuit; 40 de fievre, Fabrice delirait completement, il n'arrivait plus a parler mais rigolait en imaginant faire le lion pour se defendre... Apres plus d'une heure d'attente arrivee du medecin: "c'est pas grave, c'est une fievre virale, le corps doit se defendre, c'est normal que la fievre remonte mais bon on va quand meme faire une injection." Fabrice a eu mal au cul pendant deux jours mais la tete ca va mieux. Il est sorti d'affaire.

Palais du gouvernement francais.



Parc du cote colonial de la ville !!!

Pondi est une ville tres propre. Du cote indien, les gens sont tres souriants. On ne peut pas dire la meme chose des "colons" que l'on a croises.

Les familles attendent toute la journee devant la maternite pour donner a manger aux femmes qui vont accoucher car les repas ne sont pas fournis.

Pondichery est une ville a part dans le monde indien.